Troisième Tentative.

présent empêché de reconnoître les causes générales et particulières qui, dans 
nos climats, donnent lieu à cette succession irrégulière de variations que 
l'atmosphère nous présente dans le cours de chaque année.
 

Tel étoit l'état des choses, lorsque j'ai entrepris d'étudier, comparativement 
aux faits, les circonstances qui ont pu concourir à les faire naître.
 

TROISIÈME TENTATIVE.

Ayant trouvé la raison pourquoi, dans certains temps, la marche du baromètre 
n'est point du tout en rapport avec l'état du ciel, c'est-à-dire avec le temps 
qu'on observe, tandis que, dans d'autres temps, le baromètre et l'état du ciel 
sont parfaitement d'accord ; et ensuite ayant reconnu que par la méthode qu'a 
employée Toaldo, il étoit impossible qu'il puisse obtenir aucune connoissance 
positive des cas et des époques où les influences de la lune sur l'atmosphère 
ont une assez grande intensité pour produire des effets bien sensibles : je fus 
convaincu que c'est notre faute si, relativement aux phénomènes météorologiques 
de nos climats, nous n'avions encore aucune base solide pour fonder la science 
qui les considère. Le défaut de constance dans nos recherches, et de méthode 
convenable dans notre étude ; notre découragement trop facile ; enfin, notre 
négligence à étudier, dans tous leurs détails, les faits relatifs aux variations 
de l'état du ciel, sont les